Un court week-end, j'ai essayé de revenir sur les traces de mon passé. Espérant y trouver quelques réponses, ou simplement quelques indices.

Le temps était ensoleillé, mais je n'y voyais pas plus clair.

Les quelques rayons du soleil me réchauffaient le corps malgré le vent presque glacial de l'atmosphère...

Alors je suis revenu. Des traces de mon passé, il ne reste que des souvenirs et pour trouver les solutions à mon mal-être, il faudra encore et encore revenir et consulter les pages de ma mémoire.

Il y a encore beaucoup trop d'ombre au tableau.

Photo : ciel ombragé à St-Leu - FAB

Il y a peu de temps, je me suis senti si mal qu'il m'a fallu poser mes valises, faire le vide... Prendre un moment pour un peu de réflexion.

De temps en temps, je bulle, je ne pense à rien... Pas toujours facile quand on est passionné comme je peux l'être, des fois !

Alors, j'ai bullé, un peu plus, ne pensant à rien en particulier, à tout en même temps finalement... Jusqu'à découvrir l'Oeil vagabond... Ce blog, simpliste et poétique...

Pas de fioritures, pas de blabla inutiles... Juste un regard différent.

Merci...

http://antiblouz.blog.lemonde.fr

Photo : réflexion sur le blog L"Oeil Vagabond

Une douleur dans la poitrine...

Les urgences...

J'ai mal...

Je m'absente et je cours toujours. Boulot, métro, dodo, même si dans mon cas, le métro c'est le train, et c'est mon boulot ! Le train-train quotidien...

Cette sensation de courir me rattrape et me colle à la peau, me fouette le visage comme quand je passe ma tête par la fenêtre du train lancé à toute allure.

Encore une fois, je cours.
Encore une fois, j'ai l'impression de ne pas être entendu.
Car autour de moi, les gens courent également et ne s'arrêtent pas devant les mendiants, les SDF et autres gens méprisés...

Alors, j'ai peur...
Oui, peur de me dire "Que de temps perdu..." à vouloir refaire le monde. A vouloir lui ouvrir les yeux sur cette misère qu'il n'ose regarder en face ! Que de temps perdu à m'acharner pour aider un ou deux réfugiés pour qu'ils évitent le contrôle d'identité en gare de Calais...

Que de temps perdu à vouloir...

Que de temps perdu, que je pourrais me consacrer...
Non, il en va de ma survie, de mon intégrité, de ma capacité à me regarder le matin dans la glace.

Que de temps perdu...

Photo : Dali

Ecrire pour ne rien dire. Parler pour ne rien dire !

Non... C'est pas le genre de la maison...
Quoique, parfois, des jours, j'ai envie d'écrire, comme ça, juste quelques mots.
J'aime les mots et leurs sons sonnent à mes oreilles d'un air mélodieux, parfois mélancolique...

Je continue de croire que les mots sont une comme potion magique, et qu'ils servent à nous défendre de nos agresseurs.

Enfin, j'arrête là... Une soudaine impression d'écrire pour ne rien dire !

Et puis, il est l'heure d'aller travailler.