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Par Fabre le 7 Décembre 2007 à 22:56On a connu les colonies, l'anthropophage économie
La félonie, la traite d'esclaves, la dette, le F.M.I.
Bruno, Jean-Marie, si j'cours j'ai des raisons
Les mêmes que les deux nègres maigres sous un avion.
Avant c'était déjà grave de voir des fers qui entravent
Paysage de Gorée, Maison des esclaves
Caves sans amour, sans retour ni recours
Sans Cour de Cassation, sans oreilles pour entendre "au secours"
Où sont passés les baobabs et les hordes de gosses
Dans cette ère de négoce où ne vivent que les big boss.
Rentabilité - instabilité - imbécillité
N'ont fait qu'augmenter les taux de mortalité.
Ce sont des larmes qui coulent dans nos artères
Psychose séculaire j'ai peur quand j'entends charter
Parfois je rêve de mettre un gun dans un paquet d'chips
De braquer la Banque Mondiale. Pour tout donner aux townships
C'est trop complexe. Où sont les droits de l'Homme
L'Homme laisse l'Homeless homeless zigzague et slalome
Donc shalom à tous les gens qui ont connu la haine
Aux enfants de Bohême, Solaar Mamadou Cohen
En soliloque je développe des antidotes non-stop
Fuck la parlotte et démenotte les brainlocks.
Je suis socio-poétique sur mike ou sur cahier
Sans brailler. On n'est pas frileux. Pas peur de cailler.
On a connu les colonies
Par le passé, y a beaucoup d'actes qui nous ont mis les nerfs
Frères et sœurs c'est l'heure du pacte pour ce millénaire
L'enfer gère la Terre Mère, Lucifer et Faust
Entrent dans leurs têtes dans le but de refaire l'Holocauste
J'ai vu des mecs parler de haine à la tribune
D'une façon scientifique. Élimination par l'urne !
Donc j'donne la paix à ceux qui me suivent dans l'OPA.
Face à la barbarie, cela sans mea culpa
Si on est là c'est pour toujours pousser l'amour
Pour que nos parcours, chaque jour, coupent la route aux vautours
Et va pas croire cette fois qu'ce sont des bavures
Je t'assure. S'ils ont la haine, on a la bravoure.
Une petite fille vient de naître, elle s'appelle Mélissa
Et si j'opte pour le vote, c'est pour pas qu'elle vive ça.
La vie est belle petite, malgré ces quelques pitres
Fin d'chapitre pour tous les gosses dès l'âge du pupitre.
On a connu les colonies
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Par Fabre le 25 Juillet 2007 à 09:27
07 - EXCUSE ME Mr.
(Ben Harper / JP Plunier)
Sur l'album : Fight For Your Mind - 1995
Oh, excuse me Mr.
Do you have the time,
Or are you so important that it stands still (for you).
Excuse me Mr.
Want you lend me your ear,
Or are you not only blind but do you not hear.
Excuse me Mr.
But isn't that your oil in the sea,
And the pollution in the air Mr.,
Whose could that be.
So, excuse me Mr.
But I'm a mister too.
And you're givin' Mr. a bad name,
Mr. like you.
So, I'm taking the Mr. from out in front of your name,
'cause it's a Mr. like you that puts the rest of us to shame.
It's a Mr. like you that puts the rest of us to shame.
And I've seen enough,
I've seen enough to know that I've seen too much.
Excuse me Mr.
Can't you see the children dying.
You say that you can't help them,
Mr. you're not even trying.
Excuse me Mr.
Just take a look around.
Oh, Mr. just look up and you will,
You'll see it's coming down.
Oh, excuse me Mr.
But I'm, I'm a mister too.
(And you're) givin' Mr. a bad name,
Mr. like you.
So, I'm taking the Mr. from out in front of your name,
'cause it's a Mr. like you that puts the rest of us to shame.
'cause it's a Mr. like you, puts the rest of us to shame.
And I've seen enough,
I've seen enough, seen enough,
I've seen enough to know that I've seen too much.
I've seen enough,
And I've seen enough to know that I've seen too much.
Seen.
'cause Mr. when you're rattling on heaven's gate,
(let me tell you Mr.)
By then it is too late.
'cause Mr. when you get there,
They don't ask, they don't ask (how much) what you saved.
All they'll want to know Mr. is what you gave.
So, excuse me Mr.
But I'm a mister too.
And you're givin' Mr. a bad name,
Mr. like you.
So, I'm taking the Mr. from out in front of your name,
'cause it's a Mr. like you (that) puts the rest of us to shame.
'cause it's a Mr. like you, puts the rest of us to shame.
Traduction
PARDON MONSIEUR
Oh, pardonnez-moi Monsieur,
Avez-vous le temps?
Ou êtes-vous si important qu'il s'arrête pour vous.
Pardon Monsieur,
Voulez-vous bien m'écouter,
Ou êtes-vous non seulement aveugle mais sourd aussi ?
Pardonnez-moi Monsieur mais,
N'est-ce pas votre pétrole dans la mer ?
Et la pollution de l'air, Monsieur ?
De qui donc cela vient-il ?
Pardonnez-moi Monsieur,
Mais je suis un Monsieur aussi,
Et vous salissez ce nom.
Un Monsieur comme vous.
Je retire ce "Monsieur" devant votre nom,
Ce sont des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
Des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
J'en ai vu assez,
Suffisamment pour savoir que c'en est trop.
Pardon Monsieur mais,
Ne voyez-vous pas ces enfants mourir ?
Vous dites ne pas pouvoir les aider,
Mais Monsieur vous n'essayez même pas.
Pardon Monsieur mais,
Regardez autour de vous.
Oh, Monsieur, ouvrez donc les yeux et vous verrez,
Que tout s'écroule.
Oh, Pardon Monsieur,
Mais je suis un Monsieur aussi,
Et vous salissez ce nom.
Un Monsieur comme vous.
Je retire ce "Monsieur" devant votre nom,
Ce sont des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
Des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
J'en ai vu assez,
J'en ai vu assez, vu assez,
Suffisamment pour savoir que c'en est trop.
J'en ai vu assez,
Suffisamment pour savoir que c'en est trop.
Vu.
Parce que Monsieur, quand vous frapperez aux portes du Paradis,
(laissez-moi vous dire Monsieur)
Ce sera déjà trop tard.
Quand vous arriverez là, Monsieur,
Ils ne vous demanderont pas combien vous avez gagné,
Tout ce qu'ils voudront savoir c'est ce que vous avez donné.
Pardonnez-moi Monsieur,
Mais je suis un Monsieur aussi,
Et vous salissez ce nom.
Un Monsieur comme vous.
Alors je retire ce "Monsieur" devant votre nom,
Ce sont des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
Des Messieurs comme vous qui portent la honte sur nous.
Traduit par Angus Martin et Emmanuel Rivet sur http://www.swer.net
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Par Fabre le 31 Octobre 2006 à 20:46
Média : The Final Sound - The Cure sur l'album "Seventeen Seconds"
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Par Fabre le 8 Octobre 2006 à 15:08
Emmène-moi danser
Dans les dessous
Des villes en folie
Puisqu'il y a dans ces
Endroits autant de songes
Que quand on dort
Et on n'dort pas
Alors autant se tordre
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?
Pour les écorchés vifs
On en a des sévices
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore
Un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là ou il prêche
Ou devant rien
On donne la messe
Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais ou
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices.
Oh mais non rien de grave
Y a nos hématomes crochus qui nous
Sauvent
Et tous nos points communs
Dans les dents
Et nos lambeaux de peau
Qu'on retrouve ça et là
Dans tous les coins
Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.
Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite
On devrait voir
White light white heat
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Encore un effort
On sera de nouveau
Calmes et tranquilles
Calmes et tranquilles
Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices
Les écorchés vifs
On les sent les visMédia : "Les écorchés" sur l'album "Vueillez rendre l'âme (à qui elle appartient) - Noir Désir.
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