• Retour sur un week-end entre travail et plaisir. Tout est une question d'appréciation. Plaisir de voyager, de visiter des villes, de rencontrer des gens.

    Aussi, lors de certaines "escales", le plaisir de retrouver des amis, des vrais... Eux, libres, apprécient chaque instant.
    Un instant priviligié, au bord de l'eau, à partager nos vies. Oui, la liberté est vraiment l'essentiel de nos vies, et la valeur essentielle à notre équilibre...

    Quelques heures passées ensemble seulement, et déjà l'heure du départ.
    Peu m'importe, les moments sont uniques. Pour retrouver cet état d'esprit, il suffit de les reproduire.

    CARPE DIEM...

    Photo: "Liberté III" à Marseille - FAB


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  • Il y a quelques jours, je me perdais dans Lyon, ses rues et ce parc apparemment abandonné.
    Sur ce chemin, un court instant, j'ai eu une pensée pour toi... celle dont le prénom est aujourd'hui sur toutes les lèvres : Ingrid

    Libre de mes gestes, j'errais où je voulais, bravant l'interdit d'un grillage, pour m'enfoncer dans ce parc aux airs de forêt.

    Enfin libre, tu quittes une forêt, une jungle, une prison, un enfer qui t'a vu te battre pendant plus de 6 ans, bravant même l'interdit d'un grillage pour tenter de t'enfuir.

    Il y a un peu plus de 2 ans, pudiquement, j'avais créé ce blog en parlant de ton actualité : à l'époque, déjà 1500 jours dans cette jungle.

    http://www.blogg.org/blog-40593-billet-1500_jours___-319310.html

    Mes pensées vont à ceux qui t'ont soutenu depuis le début, ceux qui ne t'ont jamais oublié, à tes proches, ta famille, tes enfants.

    Carpe Diem.
    En espérant que les journalistes auront la pudeur de respecter vos retrouvailles.

    Photo : "Le bout du chemin". Perdu dans le parc St-Jean à Lyon - FAB


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  • Dimanche, pour une fois pas au boulot...

    Envie de vol, d'envol, de vie en plein vol... Tout là haut
    Souvenir d'une sortie de jour à scruter le vol des oiseaux.

    Se dire que la vie est belle, vue de là haut...

    Se sentir libre, même les pieds sur terre,
    Se sentir libre, même la tête dans les étoiles.
    Se dire que j'ai pas besoin d'ailes pour prendre mon envol.

    CARPE DIEM


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  • Hier soir, Rue de Bruxelles, Musée d'Histoire Naturelle de Lille.

    Une magnifique exposition : Pays'âges

    La Générale Imaginaire nous a emmené loin des sentiers battus, dans une prestation artistique hors du commun : paroles et danses envoutantes de Martine Salmon, boîte à bruits humaine de Gaspard Herblot, slams de Julien Delmaire, témoignages du passé minier lus par Karim Feddal ou Lucien Suel.

    Très bonne soirée...

    J'en ai profité pour clamer un texte écrit pour l'occasion.

     

    Slam au musée

    Je m'appelle Fab, j'ai 37 ans, j'ai pas grandi dans une cité,
    Mais dans une petite maison dans le lotissement juste à côté.
    C'est pas pour ça que j'ai eu une vie franchement plus facile,
    Entre maison et cité, le corps pas toujours libre et l'esprit sans domicile.
    Avec mes parents, j'ai souvent été dur et pas toujours docile,
    C'est pas de ma faute, il fallait pas me prendre pour un imbécile.
    Si je porte aujourd'hui cette casquette à la Castro, c'est que je suis fidèle
    A des idées et des valeurs, qui dans ma tête s'encastrent à mon esprit rebelle.
    Maintenant, si je clame mes textes, c'est pas pour vous faire rire,
    Même si pour le faire, je pourrais trouver quelque chose à dire.
    Je suis pas venu ici non plus vous ennuyer ou pour casser l'ambiance,
    Mais juste vous raconter ce qui me remue la tête, les tripes et tous les sens.
    Voilà pourquoi j'ai décidé de vous parler de mes combats, mes engagements,
    Voici devant vous Fab l'agitateur, militant enragé, qui fait jamais semblant.
    J'espère que le temps me dira si j'ai tort ou bien raison,
    Ce qui est sûr, c'est que je fais tout avec passion.
    Pour la petite histoire, celle-là commence il y a des millions d'années,
    Epoque lointaine d'une terre sauvage quand nous n'étions pas encore nés.
    Un slam au musée pour la Terre, quoi de plus beau et de plus spirituel
    Que de vous raconter ça au milieu de toutes ces histoires naturelles.
    Comme dirait Acétone, cela m'amuse de slamer au musée,
    Mais si rien ne vous étonne, attention, les mots vont fuser.
    J'ai pas pour habitude de me taire, de mâcher mes mots,
    Encore moins pour parler de la Terre, du gâchis et de ses maux.
    Je vais juste vous causer de nous, de vous, de vos pères et de vos mères,
    Parce que c'est à cause de nous, de vous, notre égoïsme et vos œillères
    Que la mère, la Terre, la Mer et tous ses habitants se terrent de peur
    Face à la bêtise humaine qui les enterre, face contre terre, ils meurent...
    Je m'excuse tout de suite de prendre ce ton direct et agressif,
    Mais beaucoup trop de bavures ici-bas, tu comprends, c'est nocif.
    On coupe tous les jours un peu plus la branche sur laquelle je m'assois
    Assis ou pas, je peux pas passer à côté, à attendre que ça casse ou pas.
    Regardes un peu autour de toi, vois la vie qui s'enfuit,
    Regardes un peu autour de toi, tout ce que tu as détruit.
    Tu ne peux pas continuer à fermer les yeux, à faire semblant
    Face aux feux de forêts ou aux marées noires des océans,
    Parce qu'en plus devant ta télé, tu crois que tu n'y es pour rien,
    Tu continues à bouffer pendant qu'il meurt, le petit africain.
    A croire que tu prends pour de l'intox, toutes les infos, toutes ces infos.
    Que tu captes grâce à l'écran de ta NetBox, je te jure, c'est pas pour de faux.
    La Terre se meurt et tu crois qu'il est trop tard, plus rien à faire.
    Ecologie, développement durable, entraide, pour toi, quel mystère.
    Alors écoutes un peu, tends bien l'oreille, je vais pas me répéter,
    Si on change rien, comme tu vis sur Terre, toi aussi t'es en danger !
    Nucléaire, OGM, Cauchemar de Darwin, Syndrome du Titanic,
    Pas de place pour tout le monde dans les canots mais pas de panique
    Et puis, regardes et penses à tes enfants, qu'est ce que tu vas leur raconter...
    Rien ? Des conneries, des boniments quand il y aura plus rien à béqueter...
    Alors je vais pas te parler pendant des heures, ça servirait à rien,
    Comme dit la chanson de Ben Harper, fais le avec tes deux mains,
    Donc un slam pour notre mère la Terre, quoi de plus beau comme destin
    Que de lui redonner, la beauté et les couleurs d'un immense jardin,
    Afin de laisser à nos enfants la Terre héritée de nos pères,
    Belle, des plaines lointaines d'Afrique jusqu'à la pointe du Finistère.
    Et si on recommençait depuis le début. T'as le film entre les mains,
    Alors tu connais le scénario, a toi de changer et de réécrire le mot FIN.

    Fab

     


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  • Celui qui, carpe diem,
    Celui qui, carpe diem, carpe diem,
    Cherche à savoir comment guérir ses blessures
    Une fois la nuit tombée, reste face à un mur
    De questions, les unes, les autres sans réponses.
    Alors dans ses pensées, de plus en plus, il s'enfonce
    Pour ne plus en sortir, avant l'état d'ivresse,
    Qui l'éloigne un peu plus, de l'état de sagesse.

    Celui qui, carpe diem, celui qui carpe diem,
    Refuse tour à tour, crime et violence de la vie,
    Parce que, tout autour de lui, il ne voit que mépris
    De la Terre, des femmes, des hommes, bref d'autrui.
    Alors, dans un dernier murmure, il pousse un cri
    De douleur,
    Car, face à ce monde égoïste, il prie...
    Parce qu'il a peur.

    Celui qui, carpe diem,
    Celui qui, carpe diem, carpe diem
    S'est rendu plus d'une fois malade face à ce monde,
    Où le beau a laissé sa place à l'immonde,
    ...Dans ce monde de l'immonde,
    Où l'immonde est monde,
    Où même les plus grandes et hautes prières
    Ne peuvent rien face à la folie meurtrière
    Qui fait tant de mal aux hommes, à la Terre,
    Exode, villages brûlés, cimetière...

    Celui qui, carpe diem,
    Carpe diem, carpe diem,
    Hier homme meurtri, refuse les injustices, comme
    Une évidence.
    Aujourd'hui, croque avec délice, la pomme
    De son existence.
    Apprends aussi, finalement, en somme,
    A prendre de la distance,
    Face à la triste réalité de ce train fantôme,
    Immense...

    Celui qui, carpe diem
    Carpe diem, celui qui, carpe diem,
    Encore parti mais toujours présent,
    Ici et ailleurs,
    Parce qu'il profite de l'instant présent,
    A toute heure,
    Continue de vivre sa vie en rêvant.
    D'un monde meilleur.
    Tout en espérant à chaque instant,
    D'être à la hauteur...
    Celui qui, carpe diem
    Celui qui, parce qu'il t'aime, la vie
    Celui qui, carpe diem
    Celui qui, reste le même, à vie
    Celui qui, carpe diem... Carpe diem, carpe diem...

    Texte : Slam "Celui qui, carpe diem" - Fab


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