Du haut de ces marches, j'ai vite eu la nausée.
Le vert profond de l'eau se reflétait sur mon teint morbide, malade.
Vers le bas, c'était le bazar des marches qui vous attirent.
Et vite, ma démarche se tend vers elles en s'aggripant le long de la rampe...

Rien ne va plus vite qu'une descente aux enfers.
Ici, l'envers du décor et les failles des pierres me rappelent les fers aux pieds.
Pourtant il fait beau mais rien n'est beau, tout est laid.
Ici, près du pont, mon regard à plongé. J'ai sombré...

Photo: Chateau de Nantes - FAB

Vu ce midi aux actualités: Mr Sarkozy se déplace à Ournans sur un site de l'entreprise Alsthom. Pour éviter tous débordements, service d'ordre, barrières et contrôle routier pour éviter que des personnes indésirables s'invitent sur le site et viennent perturber la visite d enotre cher président !

Les quelques personnes présentes derrière les barrières sont souriantes et attendent avec impatience leur chef, leur président. Ce sont, triés sur le tas, des militants UMP. Alors forcément, on peut se poser la question. Mr Sarkozy a-t'il peur des Français ? 

Ceux qui revendiquent, ceux qui râlent, ceux qui triment, ceux qui voient leur usine licencier et fermer leurs portes les unes après les autres (...) apparemment lui font peur, alors ils préfèrent serrer quelques mains sympathiques qui ne manqueront pas de le soutenir.

C'est ça la démocratie !!!

Insensé!

Photo: "Insensé" - FAB

Quels que soient les choix que nous faisons,
Il y a toujours une place pour l'évolution.
Pour ta part, l'eau peut couler à foison,
Tu ne changes pas, persuadé d'avoir raison.
L'eau coule sur mes joues de petit garçon,
Jusque dans mon coeur comme un poison,
goutte à goutte ou en cascade. Dérision !
Dérision, des visions ! Amour vagabond...
C'est dommage. Seul, le temps sera plus long.
Mais je suis pas prêt de revenir dans ta maison.
L'eau peut couler ici, ou sous les ponts,
Rien ne te fera changer, pauvre c...

Photo: "L'eau sous les ponts" à Pau - FAB

Ces derniers temps, le temps m'a manqué pour revenir sur Le Glob.

J'ai perdu mon temps dans des tas de moments, des temps de pauses ou de travail, de temps d'accueil ou de trajets.

Le temps perdu lézarde nos sentiments, nos jugements...

Et rien, non rien, ne peut rattraper le temps perdu...

Encore une fois dans le faux, pour de vrai...
J'ai commis une erreur.
Oh juste une ! Oui mais, une de trop,
une qui fait mal...

L'erreur qui casse et lézarde les sentiments, trompe son monde et détruit quelqu'un.

Quel con !

Si j'avais pris le temps ...

Photo: "Lézarde" - Site archéologique d'Escolives - FAB

Pouquoi ce sentiment qui revient inlassablement dans un coin de mon esprit ?
Envie d'autre chose, d'être autre chose...
La vie que j'ai me convient mais au gré des rencontres qui ponctuent mon chemin, qui se font sur les rails de ma vie, cette envie revient.

Le Glob de FAB continue malgré mon irrégularité à le mettre à jour.

Manque d'outils, mon appareil photo m'a laché, le traître ! Je voudrais pouvoir me faire greffer un "reflex" à la place de l'oeil droit pour ne rien perdre de tout ce que je vois , de tout ce que je voudrais vous montrer à travers cette fenêtre.
Manque d'inspiration, peut-être...
Manque de temps, certainement, mais je gère mon temps de manière complexe afin d'être (à peu près) partout là où je souhaite être, aller, vivre. Compliqué !!!

Bref, encore un dimanche au boulot où je m'accorde cette parenthèse, cette porte ouverte vers mon imaginaire pour reprendre l'écriture de plus belle, même si les mots ne sont pas jolis pour vous parler des maux de notre époque...

Marre... J'en ai marre de toute cette vulgarité politique face à la détresse de notre société... Encore un SDF mort dans l'indiffèrence de (presque) tous...

ça me rappelle un texte écrit l'an dernier : moi dans la peau d'un sans domicile... Je le reprendrai certainement lors de la prochaine slam-session au Théatre Zem, histoire de nous rappeler que tout ce qui nous entoure, nous constitue n'est que poussière.

Le superflu n'a pas sa place sur Le Glob...

Enfin, j'écris, je crie... Pourquoi ? Pour quoi faire, pour qui ?

Pour que l'on m'entende, m'écoute... A quoi bon si vous restez sourds et aveugles face à tout ça ! 

Je reviendrai et je recommencerai quand même...