• Dans ma série d'articles, de billets sur les OGM, je reprend aujourd'hui un article sur les semenciers américains.


    The future of food*, documentaire qui vient de sortir en DVD, retrace le développement fulgurant des OGM aux Etats-Unis.
    De zéro hectares d'OGM cultivé en 1980, on est passé à plus de 400 millions d'hectares en 2003 sur le sol américain. Aux USA, la révolution génétique est plus qu"en marche. Dans un excellent documentaire, The Future of Food,Deborah Koons Garcia présente le résultat de 3 années d'enquête sur les stratégies de l'industrie agroalimentaire pour imposer ce type d'agriculture.
    Pour la réalisatrice, l'objectif des semenciers est clair : en finir avec les 75% des 1,4 milliard de paysans dans le monde qui utilisent encore leurs propres graines, quitte à diminuer dangereusement la biodiversité des espèces cultivées.
    Pour les aider dans leur combat, Monsanto, Novartis et les autres peuvent compter sur le gouvernement américain.
    Outre le financement des campagnes électorales qui leur assure une certaine popularité auprès des dirigeants (républicains ou démocrates), les semenciers disposent de plusieurs personnalités hauts placées. Lidia Watrud, par exemple, ex-chercheuse de Monsanto a intégré l'Agence de protection environnementale. Résultat : le gouvernement subventionne largement les productions d'OGM, contre lesquelles les cultures traditionnelles des pays en voie de développement ne peuvent rivaliser.
    A l'autr ebout d ela chaîne, les consommateurs en paient les frais. Pas de réglementation particulière pour les produits issus de la biotechnologie. Aux Etats-Unis, l'étiquetage avertissant de la présence d'OGM est donc tout simplement inexistant. Pas confiance dans une tomate qui a reçu le gène d'un poisson (le carrelet) pour l'empêcher de geler ? Rien à craindre pour la santé, puisque le gouvernement l'assure...
    Et ce n'est pas les scientifiques, dont les recherches sont largement subventionnés par les ssemenciers, qui diront le contraire.


    Source : Judith KORBER



    * The Future of Food - La nourriture peut-elle nuire à la santé ?
    MK 2, 19,90 euros, éditions 90 minutes.


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  • Comme indiqué dans le billet précedent, l'emploi du temps chargé ne m'a pas empêché de trouver des informations intéressantes.



    Tout d'abord, je vais vous (re)parlé du nucléaire :
    Dans un article récent, on apprend que la menace d'une catastrophe nucléaire en France n'est plus tabou ! Les mots qui suivent m'ont vraiment troublé : l'accepter permet de s'y préparer.




    Je reprend donc l'article dans ces grandes lignes. On a assisté à une évolution spectaculaire : le fait d'admettre qu'il puisse y avoir des accidents nucléaires en France. Pour certains mouvements, comme "Sortir du Nucléaire", ce n'est pas une nouveauté.
    Donc, selon André-Claude Lacoste, directeur général de l'Autorité de la Sureté Nucléaire (ASN), "un tel accident est peu probable, mais il faut s'y préparer".
    C'est pour parer un tel impropable accident que la distribution d'iode se fait réguliérement aux populations vivant à proximité des centrales.



    Explication : en cas d'incident grave, des installations nucléaires peuvent relâcher dans l'atmosphère des particules d'iode radioactif, entrainant maladies ou cancers (de la thyroïde notamment).
    Une prise préventive d'iode naturel (non radioactif), ordonnée par le préfet, doit empêcher (mais c'est pas sûr !) la fixation de l'iode radioactif dans l'organisme. Actuellement, les populations concernées (dans un rayon de 10 km) reçoivent un courrier, les invitant à retirer leur dose d'iode dans les pharmacies, au pire ils reçoivent leur colis par la poste !



    Par ailleurs, l'ASN mène une quinzaine d'exercices par an au niveau national, pour "tester sa réactivité en cas d'incident grave".
    Et la nouvelle loi régissant l'ASN permet un élargissement de l'accès des citoyens aux données des exploitants de sites nucléaires pour tout se qui touche la sureté et la radioprotection. Alors pourquoi s'inquiéter ?



    Au fait, pourquoi des éoliennes pour un billet sur le nucléaire ?
    Mise à part une "nuisance sonore tolérable" de l'hélice (dixit un riverain de l'éolienne de Tourcoing), pas besoin de prendre une dose d'iode préventive contre l'éolien !!!



    CQFD : L'éolien est sans danger...



    photo : parc éolien de Champfleury.


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  • Quelle vie ! Voilà plus de deux jours que je n'ai rien publié, et même si ce n'est pas une fin en soi, ça me préoccupe.





    Entre boulot et dodo, je n'ai pas réussi à trouver le temps de me poser devant mon clavier pour publier un article, une photo...
    Ne croyez surtout pas que c'est par manque d'inspiration, par fainéantise, c'est par manque de temps.





    Je travaille, je bricole, je passe du temps en famille, je mange, je dors, etc...
    A peine le temps de voir si j'ai des e-mails dans la boîte de réception ! Est-ce si important ? Ben, j'sais pas...




    D'où le titre ce soir : Eaux troubles, car j'ai l'impression de rater des tas de choses et en même temps l'impression de ne pas faire ce qu'il faut, de nager en eaux troubles...
    J'ai hésité avec 48 heures comme titre ce soir, car il me faudrait des journées de 48 heures pour faire tout ce que je dois faire, tout ce dont j'ai envie de faire.




    Encore une fois, tout est affaire de choix : je crois que je l'ai déjà dit ça un jour !!!




    Pas d'inquiétude, je reprends l'écriture et je vous prépare quelques billets pour les prochains jours.
    Donc, je vous rassure, Le Glob est toujours en activité, ça reprend ce soir...



    Photo : Fontaine-Sculpture urbaine - Halluin - FAB


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  • Une fois de plus, je publie une photo pour montrer les traces de pollution que l'on peut voir partout autour de soi, il suffit d'ouvrir les yeux...
    Je vous rappelle que 95 % des cours d'eau en France sont pollués, principalement à cause des produits chimiques utilisés dans le domaine agricole. Mais ne jetons pas la pierre aux agriculteurs, car sur le littoral français, ce sont plutôt les touristes, les badaux, voire même les plaisanciers (encore une fois, pas tous...) qui sont responsables de cette pollution.
    En quelques minutes, les déchets flottants se sont agglutinés le long du quai, se mélangeant aux algues, nourissant les poissons...



    J'ose espèrer que le bassin est régulièrement dragué en surface et en profondeur, sinon on aura très vite l'impression que les bateaux flottent sur une mer de déchets.
    Faisons vite, car c'est déjà presque vrai !



    Photo : Bassin de la Marine - Port de plaisance de Dunkerque - FAB


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