• La Finlande réserve une place de choix à l'environnement dans son programme de présidence de l'UE
    Depuis le 1er juillet la Finlande a pris la tête de l'Union Européenne pour les six prochains mois. Fidèle à sa réputation, le pays ne cache pas ses ambitions environnementales dans son programme pour une Europe écologiquement responsable.
    F. Laby pour Actu Environnement.  
     
    Après l'Autriche, c'est au tour de la Finlande de prendre la tête de l'Union Européenne pour six mois avec comme objectif une Europe transparente et compétitive. Fidèle à ses engagements en faveur de l'environnement, la Finlande n'a pas caché ses ambitions dans ce domaine et compte bien partager sa vision du monde aux autres États membres de l'UE.



    Dans un premier temps, elle compte renforcer l'intégration dans toutes les politiques européennes d'un niveau élevé de protection de l'environnement et du principe de développement durable. Elle précise d'ailleurs que le Conseil européen d'Helsinki traitera des stratégies visant à intégrer les questions environnementales et le développement durable dans les politiques énergétiques, agricoles et du transport. Le Conseil fera également état des progrès qu'il aura accomplis pour tenir compte des considérations environnementales dans la coopération pour le développement, le marché intérieur et les politiques industrielles.
    Dans un deuxième temps, la présidence finlandaise a l'intention de mettre en exergue l'importance des questions relatives au climat et à la lutte contre la pollution de l'air dans le cadre de la coopération internationale et de la législation communautaire. Selon son programme, la Finlande fera tout pour promouvoir des négociations concernant la mise en œuvre de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et œuvrera également à la mise en œuvre du protocole de Kyoto et au renforcement de la stratégie dans le domaine du climat au sein de l'Union européenne.
    Le pays s'appliquera également à parfaire la législation de l'UE en matière d'environnement. À l'ordre du jour figurent les initiatives législatives liées principalement à la lutte contre la pollution de l'air et aux moyens de mettre en place et de réglementer la protection de l'environnement.
    Toute cette politique est bien sûr appuyée et dirigée par Jan-Erik Enestam, le ministre finlandais de l'environnement qui a été jusqu'à proposer une politique de l'environnement de nouvelle génération. Ce sujet a d'ailleurs été au cœur de la réunion informelle des ministres de l'Environnement qui s'est tenue le 15 juillet dernier à Turku en Finlande. Nous souhaitons insister sur la nécessité de promouvoir l'éco-efficacité en tant que défi à l'échelle de la planète. Nous devons répondre à ce défi en créant une politique de l'environnement d'un nouveau genre permettant de s'assurer que le monde entier respecte des règles identiques en fonction du terrain, a déclaré Jan-Erik Enestam en présidant la réunion.
    L'éco-efficacité sera donc au cœur de la présidence de la Finlande et plus précisément sur l'utilisation des matériels et de l'énergie. Elle entend également promouvoir des politiques d'achat et des technologies du secteur public favorables à l'environnement tout en assurant qu'un financement suffisant est dirigé vers la recherche et les innovations écologiques.
    Toutes ces bonnes intentions seront confrontées à la réalité dès l'automne puisque se tiendra en octobre, la première session du Conseil de partenariat permanent entre l'UE, la Russie et les États-Unis sur le thème Changements climatiques, énergie pure et développement durable. La Finlande compte également sur l'examen à mi-parcours du sixième programme d'action pour l'environnement qui débutera également à l'automne. Pour Jan-Erik Enestam, cet examen est une occasion idéale d'évaluer le fonctionnement de ce programme adopté communément par le Parlement européen et le Conseil, ainsi que les défis futurs. 


    Source : http://www.planete-urgence.org
    Photo : drapeau finlandais


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  • A l'heure où l'on parle de plus en plus des problèmes liés à la recherche d'un logement, à cause entre autre d'une augmentation démesurée des prix de l'immobilier, une maison bioclimatique a été construite en deux semaines.

    Avec de la paille, de la terre et du bois, des bénévoles mettent la dernière main cette semaine à une maison bioclimatique construite en moins de 15 jours et à moindre coût. Ce défi relevé par des autoconstructeurs est destiné à promouvoir un habitat économe en énergie.
    C'est avec l'ambition de construire ensuite leur propre maison qu'une vingtaine de passionnés assurent la construction du bâtiment à Athée, dans le sud de la Mayenne.
    Alors qu'une équipe assemble l'ossature en bois des murs extérieurs, qui seront ensuite remplis de paille, d'autres tassent la terre des murs intérieurs en pisé qui serviront à stocker la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.
    L'association Terre de vent s'est fixée le challenge de construire la structure en moins de deux semaines, et pour moins de 30.000 euros de matériaux. Elle étalera cependant les finitions sur les week-ends de 2006-2007, toujours dans le but de faire de l'éducation à l'environnement.

    A l'origine du projet, Thierry Baffou et Cathy Dubourg ont parcouru le monde en famille durant un an, en 1998-1999, à la rencontre d'"autoconstructeurs", d'architectes et de bâtisseurs liés à l'architecture écologique.
    "Tous sont arrivés à la même conclusion: une maison bioclimatique doit avoir une ossature en bois, avec pour l'isoler un remplissage en fibres végétales ou animales, et pour le confort thermique, il faut des murs de grandes densités qui stockent la chaleur à l'intérieur", raconte Thierry Baffou.
    A cela s'ajoute des façades orientées au sud largement vitrées et fermées au nord, des matériaux naturels et locaux, des capteurs solaires pour la production d'électricité et d'eau chaude, la récupération des eaux de pluie et des toilettes sèches.

    Au retour de leur expédition, le couple construit sa maison bioclimatique, dont le chauffage est assuré à 80% par le chauffage solaire et à 20% par un poële à bois. "L'hiver il fait 17° dans la maison, sans autre mode de chauffage", assure M. Baffou.
    Le couple a ouvert le chantier au public en 2002 et 2003, puis a fait visiter chaque mois sa maison à des groupes. "Nous avons eu 4.000 à 5.000 visiteurs par an en moyenne, qui cherchaient des réponses pour construire d'une autre manière et sortir du béton et du chauffage électrique", explique-t-il.

    Mais le succès grandissant du site, répertorié comme espace Info-énergie par l'Agence de développement et de maîtrise de l'énergie (Ademe), a poussé le couple et l'association qu'il avait créée à construire un autre bâtiment bioclimatique-témoin, qui deviendra une maison pédagogique à part entière.
    "Nous nous sommes rendu compte qu'il y avait un manque d'information sur les questions de l'environnement", explique Thierry Baffou, "et pourtant on invente rien: les maisons anciennes étaient construites selon les mêmes principes".

    Emmanuelle Trecolle (AFP)

    Ces courageux "autobatisseurs" montrent qu'il existe des solutions alternatives au tout béton : en plus d'être écologique, leur maison est économique.

    Notre gouvernement ne pourrait-il pas utiliser ce modèle de construction pour faire les logements sociaux que l'on attend un peu partout ?
    A n'en pas douter, il faudrait vraiment que ce mode de contruction devienne d'utilité publique et sociale.

    Un rêve qui permettrait de voir moins de gens dormir dehors en hiver...

    Vous pouvez prendre contact avec l'association Terres de vent qui propose des visites de la maison bioclimatique.
    La visite est gratuite, tous les 1ers samedi du mois à 14h30

    Contact : Terres de vent. 02 43 06 18 24
    La Roussière. 53 300 ATHEE
    thierry.baffou@wanadoo.fr
     


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  • La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie,le deuxième plus vaste ensemble corallien (1600 km) après celui d'Australie pourrait bientôt être inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
    Ce serait une chose tout à fait logique et normale, quant on connait la biodiversité qui y vit. Et encore seuls 20% des éléments y vivant sont connus...
    L'ensemble des récifs coralliens de cette région font partie des éléments les mieux préservés, en raison de la faible densité de population, et surtout par la culture calédonienne qui se veut proche de la nature, qui la respecte depui toujours.

    Malheureusement, certaines inquiétudes demeurent car deux projets de mines à ciel ouvert et d'usines métallurgiques sont programmés. Ces usines rejetteraient des flux de sédiments vers la mer, ce qui provoquent érosion et écrasement des coraux.
    De plus, les cyclones et l'augmentation de la température de l'eau (due au réchauffement planètaire) provoquent également des dégats sur les coraux (blanchissement irréversible et mort de ces derniers).

    La disparition des coraux entrainerait également une disparition des espèces aquatiques vivant autour de la barrière, puisqu'elle constitue leur lieu de vie, de recherche de nourriture, etc...

    A n'en pas douter, ce classement au patrimoine mondial est indispensable.
    et comme le préconise Greenpeace, il faut sauver les océans (tous les océans...) en créant des réserves marines partout sur la planète car les océans couvrent les deux tiers de celle-ci et contiennent 80% de la biodiversité "terrestre".

    Pour suivre jour après jour le périple de l'Esperenza, bateau phare de Grenpeace, je vous invite à vous rendre sur le site :

          http://www.oceans.greenpeace.org/fr

     


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  • Pour le plaisir, une information trouvée au hasard de mes lectures :

    A vienne en Autriche (1 million d'habitants), les autorités ont mis en place des collecteurs de tri sélectif. Certes c'est pas nouveau car ça se fait aussi en France.
    Mais la différence réside dans le fait que les autorités récupèrent tous les déchets "verts" recyclables, tels que les tontes de pelouse, les épluchures, enfin bref tous les déchets naturels et biodégradables.
    L'objectif est d'en faire du compost qui est utilisé ensuite, principalement dans les espaces verts de la ville.

    Résultat : une baisse significative de 10 % de la production des déchets annuels de la ville.

    Un bel exemple de développement durable...

    On peut voir aussi sur la photo qu'à Vienne les transports en commun (tramway et Vélos sont très en vogue).


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  • Retour sur l'exposition de ce week-end sur le développement durable.
    j'ai pris quelques photos dont celle-ci qui montrent des exemples de "Mail Art" reçus l'an denier par l'association Générations Durables sur le thème "Une planète équitable".

    Cette opération avait connu un réél succès car des "Mail art" ont été envoyés des quatres coins de l'Europe et même du monde (U.S.A, Canada, Japon, Togo...).
    Cela montre que partout sur cette planète, des gens différents par leur culture, leur religion, leur milieu social répondent favorablement au développement durable.

    Mais au fait, c'est quoi pour vous le développement durable ?

    j'ai trouvé cette définition qui si elle n'est pas la seule valable, me semble plus que correcte.

           Le développement durable :

    "un développement qui répond aux besoins du présent

    sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs"

     Semaine du Developpement durable

    Merci et Bravo à Générations Durables pour leur soutien aux actions locales, et pour les projets à venir...

    http://groups.msn.com/generationsdurables/gnrationsdurables.msnw

     


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