• Dans le cadre de la Semaine mondiale de l'eau qui se tient cette année à Stockholm du 20 au 26 août, deux importantes études soulignent que la crise de l'eau attendue plutôt pour 2025 a bien débuté tandis que la pénurie affecte maintenant durement les pays développés.
    On a pu le constater durant les mois de juin et juillet, un peu moins en août, mais la canicule a contraint les agriculteurs a limité les arrosages pour leurs cultures, au détriment de la productivité...Les particuliers avaient interdiction d'arroser les jardins, de laver les voitures, etc...
    Pour les prochaines années à venir, ce n'est pas le pétrole qui va manquer mais l'EAU...Alors ne pourrait-on pas arréter de faire couler l'eau de nos fontaines urbaines ???

    Le manque d'eau n'est plus l'apanage des pays pauvres et touche un nombre toujours plus important de pays riches et même quelques-unes des nations les plus prospères au monde. Tel est le cri d'alarme lancé par le WWF qui vient de publier un nouveau rapport sur les problèmes liés à l'utilisation de l'eau dans les pays développés.
    "Rich countries, poor water" (« Pays riches pauvres en eau ») est le premier rapport global entièrement consacré à la situation des ressources en eau dans les pays industrialisés.
    Le rapport démontre comment, suite aux effets combinés du changement climatique, des épisodes de sécheresse et de la disparition des zones humides qui faisaient office de réservoirs, la crise de l'eau est devenue un phénomène de portée mondiale, phénomène encore aggravé par des aménagements inappropriés et une mauvaise gestion des ressources. Le rapport met en avant quelques cas de figures qui illustrent des problèmes liés à l'eau affectant des pays comme l'Australie, l'Espagne, certaines régions du Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon.

    Quelques cas de pénuries dans les pays développés
    Selon le communiqué du WWF :
    - plusieurs pays d'Europe riverains de l'Atlantique sont confrontés à des sécheresses récurrentes, tandis qu'en Méditerranée, la consommation d'eau à grande échelle liée au tourisme de masse de même que l'irrigation pour l'agriculture mettent en danger les ressources disponibles. En Australie, le continent le plus aride au monde, l'accroissement de la salinité des eaux représente un problème majeur pour une bonne partie des terres agricoles les plus importantes ;
    - au Japon, un pays qui bénéficie pourtant de précipitations abondantes, la contamination des eaux de consommation constitue un problème extrêmement sérieux en bien des endroits. Dans de nombreuses régions des Etats-Unis, la quantité d'eau consommée dépasse largement ce que la nature est en mesure de fournir. La situation ne pourra qu'empirer suite au changement climatique, qui va de pair avec une réduction du volume des précipitations, une augmentation de l'évaporation et des changements dans le régime de fonte des neiges ;
    - dans quelques-unes des villes les plus assoiffées au monde, comme Houston et Sydney, le rythme de consommation de l'eau est bien plus élevé que celui de la reconstitution des réserves. A Londres, les pertes et les fuites dues à un réseau de distribution vétuste sont estimées à l'équivalent de 300 piscines olympiques par jour. Il est significatif de constater que des villes comme New York, dont les problèmes d'approvisionnement en eau sont moins graves, ont généralement une tradition plus ancienne de protection des zones de captage et sont agrémentées de grands espaces verts ;
    - même au Brésil, qui se situe pourtant à l'avant-garde au niveau mondial grâce à son plan national d'exploitation des ressources en eau, des inquiétudes subsistent en ce qui concerne plusieurs projets de construction de barrages. Un peu partout en Inde, l'agriculture est menacée par une surexploitation généralisée des ressources en eau. Et les conséquences possibles pour l'environnement et les populations de certains projets d'infrastructures lourdes liées à l'exploitation de l'eau en Chine suscitent une inquiétude au niveau international.

    Cette pression insoutenable sur la ressource en eau réclame des changements radicaux notamment sur sa gestion, sa consommation, les technologies utilisées, leur diffusion et les types de plantes cultivées. Enfin, même dans les pays riches, l'eau ne peut plus être considérée comme une ressource abondante et peu coûteuse.
        

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    Source : site internet notre-planete info
    Photo : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau..." Place Rihour Lille -
    FAB


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  • Il faut reconnaître au moins un chose à propos du groupe IKEA, ils accomplissent de réels efforts en matière de recyclage (70 % de leurs déchets sont récyclés directement par leurs soins, sans sous-traitance) et d'engagement écologique notamment par l'opération "agir à la racine"



    Pour faire écho aux engagements du Groupe IKEA International, IKEA France a choisi d'apporter son soutien financier à des actions en faveur de l'environnement.

    En effet, depuis novembre 2002, IKEA France est partenaire de l'Office National des Forêts au travers de l'opération "agir à la racine" qui consiste en un vaste programme de reboisement et d'aménagement des forêts françaises.


    Extrait du site d'IKEA France :
    Le fabuleux destin des sapins IKEA

    Le principe de l'opération repose sur la vente et le retour des sapins de Noël IKEA.

    Acheter son sapin à partir du 26 novembre 2005 et le rapporter entre le 3 et le 17 janvier 2006 est un geste triplement gagnant pour vous, et pour l'environnement !
    - vous recevrez un bon d'achat d'une valeur de 17 euros
    - le sapin sera transformé en compost, puis recyclé en engrais.
    - 1 euro sera reversé à l'Office National des Forêts pour soutenir des projets de mise en valeur de sites naturels préservés. A cela s'ajoutera un don IKEA France de 100 000 euros.
    Grâce à cette opération, 200 000 euros ont été réunis et donnés à l'ONF l'hiver dernier.



    C'est ainsi que sur la Région de Lille, IKEA a activement participé au programme de reboisement en forêt de Phalempin.

    Vous avez encore des doutes sur les bienfaits de cette entreprise, alors je vous informe qu'IKEa est partenaire d'UNICEf, et s'engage partout des les pays de productions des produits IKEA "made in Asia", contre le travail des enfants, et promeut pour les salariés de meilleures conditions de travail...

    Plus d'informations, notamment le code de conduite de l'entreprise. sur  http://www.ikea.com

    Si d'autres entreprises pouvaient suivre cet exemple de développement durable...



    Photo : logo campagne "AGIR A LA RACINE"


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  • La planète est en danger. Je sais, je me répète mais au risque de déranger certains et de fatiguer d'autres, bref, afin de convaincre les sceptiques, les défaitistes, les "Moi, j'm'en fous, de toute façon, on s'ra plus là...", je vous invite à découvrir un site qui peut nous permettrent d'espérer qu'un jour l'écologie sera au coeur des priorités de nos décideurs.
    Partout, je rencontre et j'entends de plus en plus de personnes qui se disent concerner par l'avenir de l'environnement, pour eux et leurs enfants. En France, même si le retard sur d'autres pays européens est déjà conséquent en matière d"écologie, les associations et ONG ne manquent pas pour traiter du sujet. Cela montre au moins que la population souhaite se mobiliser, mais ne sait pas toujours comment le faire, et vers qui se tourner...


    Je vous invite à lire les quelques lignes qui suivent extraites du Manifeste de l'Alliance pour la Terre :


    " Nous ne pouvons plus nous voiler la face, le diagnostic de la communauté scientifique est clair : la situation environnementale de la Terre est désastreuse, et les dégâts causés à la planète touchent en premier lieu les plus démunis. Il est urgent de mettre en oeuvre au plus vite des mesures lucides et courageuses afin d'assurer la survie de notre planète et de ses espèces, y compris celle de notre propre espèce.
    Nous, ONGs, agissons depuis plusieurs décennies pour enrayer ce processus destructeur. Les victoires obtenues, si elles sont réelles et appréciables, ne sont néanmoins pas à la hauteur des enjeux planétaires : notre seuil d'efficacité est atteint ; les systèmes politiques et économiques ne répondent pas aux attentes écologiques des citoyens.
    Nous avons la possibilité mais aussi le devoir de nous rassembler pour agir plus efficacement, face à la toute-puissance des lobbies économiques, en particulier des multinationales, à l'inertie du monde politique et des autres institutions qui acceptent trop souvent de sacrifier notre futur pour des intérêts catégoriels à court terme.
    Ensemble, nous représentons une force citoyenne capable d'inverser la tendance, d'inventer et de construire un nouveau pouvoir et un autre avenir. (...)"


    L'espoir est fort : agissons ensemble, agissons vite, pour une humanité pacifique, solidaire, en harmonie avec la nature.


    Je n'ai rien d'autre à ajouter, sinon qu'il faut s'engager pour agir. Il n'y a pas de petits gestes, ni d'actions inutiles si petites soient elles...
    Localement, Rejoignez l'association de votre commune.


    Je vous rappelle l'existence de l'association "Le petit seau rouge" , qui prépare déjà des actions pour la rentrée 2006.
    A bientôt.


    Pour adhérer : lepetitseaurouge@hotmail.fr


    Source : Le Manifeste de l'Alliance pour la Terre
    Photo : logo de l'Alliance


    Le site : http://www.lalliance.fr


     


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  • Regarder la TV le samedi matin a du bon... En effet sur La 5, ce matin j'ai pu prendre connaissance d'une association québecoise qui produit des légumes biologiques sur les toits. Ils appellent cela l'agriculture urbaine, et ça marche, enfin ça pousse !!!
    Le concept est très intéressant. De plus, l'emplacement du jardin démontrastif (sur les toits de l'Université de Montréal) a attiré bon nombre de partenaires financiers pour pérenniser ce projet. D'autre partenaires se sont joints à leur projet, pour démontrer que les jardins sur les toits sont d'une manière générale très utiles au sein d'une mégapole comme Montréal. En effet, les plantes ainsi cultivées absorbent le COémanant notamment de la circulation urbaine. Cette absorption  permet une économie de 5 % de la consommation électrique sur un building pour l'utilisation de la climatisation, ainsi qu'une baisse de la température ambiante dans la ville. De plus, ces jardins procurent une isolation naturelle en hiver surtout pour le dernier étage du batiment.





    C'est donc prouvé : ces jardins pourraient à très court terme, modifier le paysage urbains et en réduire les effets néfastes sur l'environnement.





    Je vous laisse lire la suite extraite du site Les jardins sur les toits, site que vous trouverez désormais dans ma bloggroll.
    J'ajoute également le lien en fin de billet.





     "Le projet Des jardins sur les toits est un partenariat innovateur entre Alternatives, un réseau de coopération internationale, et Santropol Roulant, un organisme communautaire montréalais. Ensemble, nous faisons du jardinage sur les toits une réalité courante à Montréal et à travers le monde. Nos jardins sans terre novateurs permettent aux citoyens urbains de cultiver leurs propres aliments, de verdir leur quartier et de bâtir des communautés saines.





    Le projet Des jardins sur les toits met à profit l'expérience internationale d'Alternatives dans le domaine de l'agriculture urbaine et les liens solides qu'entretient le Santropol Roulant avec la communauté montréalaise, et constitue un lien tangible entre l'action locale et la pensée mondiale.
    Nous avons réunis des principes de culture hydroponique, de permaculture et de jardinage biologique dans le but d'élaborer des techniques de jardinage sans terre qui soient durables, écologiques, abordables et assez légères pour être utilisées sur des toits, des balcons, des murs ou tout autre petit espace urbain.





    De la semence à la table, le projet Des jardins sur les toits a une vision unique de ce que l'on peut retirer d'un jardin communautaire. Les aliments qui poussent dans le jardin de démonstration de Montréal, et qui servent directement à nourrir des personnes âgées ou en perte d'autonomie, sont cultivés et récoltés par des bénévoles et des membres de la communauté."





    Source : Site québécois Les jardins sur les toits
    Photo : Vue du jardin démonstratif  à Montréal - Amélie





    http://rooftopgardens.ca/fr





    Retrouvez également ces informations dans le programme "Les citadins du futur" sur France 5 


    http://www.france5.fr


    Je ne sais pas si ce genre d'expérience existe en France, mais je vais chercher.
    Il existe déjà à Roubaix sur le toit de La Condition Publique (ancienne usine convertie en lieux de rencontres culturelles, musicales...), un jardin ouvert au public, qui regroupe même des espèces protégées ou menacées.
    Dans un milieu urbain, c'est un joli pied de nez au monde égoïste et avide de surconsommation, pollué, etc, ...


    Pourvu que ça dure...


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  • Je vous pose la question, telle qu'elle fut poser lors d'un micro-trottoir réalisé à Calais pour le quotidien régional "La Voix du Nord". Comme le dit justement Anne Tomczak, journaliste au quotidien : "La plupart des personnes interrogées l'avouent, ils pourraient (beaucoup) mieux faire..."


    Je trouve cela inquiétant, car même si certains prennent le métro, le train plutôt que l'auto, économisent l'eau, trient leur déchets ou évitent de laisser les appareils électriques en veille (ce qui en soit, est un bon début...), dans l'ensemble, les jeunes (la majorité des personnes intérrogés lors de ce micro-trottoir) sont davantage écolos en pensées que dans les actes.


    Je ne jette la pierre à personne, car je ne suis pas un modèle écologique, et je sais que je peux améliorer encore certains gestes au quotidien, mais je voudrais tout de même vous citer une des personnes interrogées à qui je décernerai volontiers la palme du moins cohérent...


    "Je suis un peu comme tout le monde : écolo dans la pensée mais pas dans les actes. C'est-à-dire que je suis contre la pollution des voitures mais je roule en 4/4. Je n'aime pas qu'on jette les mégots de cigarettes partout mais je suis le premier à le faire. Mais je suis écolo quand même parce que je n'aime pas qu'on salisse la terre."


    Merci à Z pour cette franchise et ce non-sens !


    Entre M qui dit que l'écologie ne l'intéresse pas du tout car il y a assez degens qui se préoccupent de ça, C qui se dit écolo par obligation à cause de ses parents (!), je garde l'espoir en lisant que N, qui n'est pas Superman, arrive sans trop se fatiguer à ne pas jeter mes déchets dans la rue, ne prend pas 3 douches par jour à cause de la canicule. Eh non, il ne roule pas en voiture, et arrive à survivre quand même. Bravo Nicolas (oui, finalement je met ton prénom), tu me rappelles que je ne suis pas Superman non plus, mais qu'il n'y a pas de petites économies pour changer notre impact sur l'environnement...


    Et vous, êtes-vous écolo au quotidien ?


    Source : La voix du Nord
    Photo : "A l'ombre des arbres" - FAB


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