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    A Paris, Lille, Lyon ou ailleurs, mobilisons-nous...


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  • Arts premiers.
    Jacques Chirac a inauguré mardi 20 juin le musée du quai Branly, un bâtiment signé Jean Nouvel et consacré aux "arts premiers" d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie, dont l'ambition est de rendre aux civilisations non occidentales toute leur place dans l'histoire de l'art et de l'humanité.


    "Une place dans le Panthéon de l'humanité"

    Au-delà de l'aspect artistique du projet de 233 millions d'euros, c'est tout un pan de l'histoire du monde, de la France coloniale en particulier, qui est présenté à un public longtemps tenu à l'écart de cet autre versant de l'aventure de l'humanité.
    Mises en valeur au même titre qu'une Joconde ou une Vénus de Milo, les oeuvres y trouveront une forme de reconnaissance.
    "Un musée de ce type peut contribuer à remettre à leur juste place des cultures qui ont été trop souvent considérées comme mineures, marginales", explique Stéphane Martin. "En traitant ces sculptures avec le même respect que celui qu'on accorde a l'art de la Renaissance, on lui rend une place dans le Panthéon de l'humanité."

    Pourquoi faire un billet sur ce musée dans un blog qui a plus l'habitude de vous parler écologie, environnement ?
    Simplement pour faire suite aux billets publiés ici hier sur les expulsions qui menacent les enfants d'immigrés clandestins.
    Le rapport ?
    Une phrase écrite par M. Jack Lang dans sa "Lettre au Président" :

    "Vous expulsez aujourd'hui les enfants et les descendants des créateurs d'art premier que vous honorez dans ce musée."


    Quel paradoxe en effet d'inaugurer un musée consacré aux arts premiers, source de tous les arts, alors que le gouvernement se penche sur ces enfants d'immigrés, sur leurs parents, afin de les inciter au départ volontaire...ou involontaire.


    Demain samedi, un peu partout en France, des manifestations de soutien sont organisées pour dire non aux expulsions des enfants de clandestins scolarisés.




     


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  • Je suis fier d'être Français, de vivre dans ce pays et d'avoir cette richesse culturelle, mais quand je vois les dispositions de M. Sarkozy mises en place pour renvoyer "chez eux", les parents et leurs enfants scolarisés en France à la fin de l'année scolaire, je dis sans complexe qu'il n'y a pas de quoi être fier.
    Déjà, des cas, heureusement isolés nous montrent la détermination du Ministre, jusque sur les bancs d'école ou l'on envoie la police.
    En réponse à ces rafles policières dans des écoles, ou dans d'autres lieux, le collectif Réseau Ecole Sans Frontières propose actions de soutien, pétition pour contrer ces actes indécents, progammés par des politiques que je qualifie de sans coeur...
    Je prends le risque ici, d'afficher mon désaccord avec ces agissements car en France et en Europe, des policiers, des milices, des délateurs ont, par le passé, persécuté des hommes, des femmes, des enfants pour les envoyer à la chambre à gaz.
    L'image et la comparaison peuvent choquer, mais pour ces jeunes scolarisés qui , pour la plupart ne connaissent pas la langue, la culture du pays d'origine de leurs parents, c'est ce qui risque d'arriver : les envoyer dans ces pays, c'est comme les envoyer vers une mort (physique et morale) certaine... C'est les priver d'une scolarité, d'une éducation, c'est les mettre au devant de graves dangers dans des pays en proie aux dictatures, aux régimes politiques aléatoires, à la pauvreté, la misère, la faim et s'ils en réchappent, c'est les conduire à grossir les rangs des enfants obligés de travailler comme des adultes pour survivre...






    Déjà plus de 70.000 signatures.
    "Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom."
    "Nous les prenons sous notre protection."
    "Nous ne leur fermons pas notre porte. Nous ne les dénoncerons pas à la police."





    Pour signer la pétition : http://www.educationsansfrontieres.org



    Photo : Drapeau National - Mairie d'Halluin


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  • Il y a des jours où je ne suis pas fier de mon pays et de nos dirigeants. L'actualité m'amène à parler de cette loi que M. Sarkozy a fait passer pour contrôler, réglementer et expulser les "dissidents étrangers non-régularisés",  les SANS-PAPIERS.

    Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d'enfants, de jeunes et leurs familles risquent l'expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S'ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.






    IMMIGRATION

    Sarkozy choisit les élèves
    étrangers à régulariser

    Le ministre demande la régularisation, au cas par cas, des familles dont les enfants sont nés en France et n'ont plus aucun lien avec leur pays d'origine.





    Nicolas Sarkozy (Sipa)
    Nicolas Sarkozy (Sipa)
     

    Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 6 juin qu'il avait demandé aux préfets d'envisager "au cas par cas" la régularisation des familles de sans-papiers dont les enfants sont scolarisés en France.
    "Lorsqu'un enfant étranger est né en France ou qu'il y est arrivé en très bas âge, qu'il est scolarisé en France, qu'il ne parle pas la langue de son pays d'origine, qu'il n'a aucun lien avec ce pays, il serait très cruel de l'y reconduire de force", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors de la présentation de son projet de loi sur l'immigration au Sénat. "Les attaches de cet enfant sont en France et son départ serait vécu comme une véritable expatriation, un déracinement."
    Cette "admission exceptionnelle" au séjour de certaines de ces familles se fera "au regard de critères d'ordre humanitaire", a expliqué Nicolas Sarkozy.
    Mobilisation





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    Selon Thierry Mariani, rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale, "les familles qui pourront bénéficier de ce droit exceptionnel au séjour seront celles dont les enfants sont présents en France depuis deux ans ou ayant un enfant né en France ou arrivé en France en très bas âge, scolarisé depuis au moins une année scolaire dans l'enseignement obligatoire, ne parlant que le français et n'ayant plus de lien avec son pays d'origine".
    Dans une circulaire du 31 octobre 2005, Nicolas Sarkozy avait donné instruction aux préfets de ne pas expulser les familles de sans-papiers ayant des enfants scolarisés avant la fin de l'année scolaire.
    Son geste "humanitaire" d'aujourd'hui fait suite à la mobilisation sans précédent dans les établissements scolaires à l'approche des vacances d'été en faveur des enfants menacés d'expulsion.
    "Aide au retour volontaire"
    Selon Thierry Mariani, 720 familles ayant des enfants scolarisés seraient sous le coup d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.
    Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé qu'il avait demandé aux préfets de "proposer systématiquement à ces familles, au cours du mois de juin, une aide au retour volontaire".
    Le "pécule" proposé s'élèvera à 3.500 euros pour un couple et 1.000 euros par enfant.
    Le ministre de l'Intérieur a assuré qu'il fallait "prendre garde à ne pas encourager des filières d'immigration illégale". "Il serait irresponsable d'être le seul pays au monde où la scolarisation d'un enfant, sans autre critère, donnerait automatiquement, aux parents, un droit au séjour", a-t-il dit. "Il suffirait alors d'entrer illégalement en France, d'y scolariser un enfant le lendemain (...) pour avoir droit à un titre de séjour!"
    "Mais dans le même temps, le devoir d'humanité nous impose de prendre en compte des situations qui ne permettent pas d'envisager un retour forcé vers le pays d'origine", a ajouté Nicolas Sarkozy.

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  • Penché sur ma bordure
    Sous le naissant obscur
    D'un soir ou Murs...murs
    Contemple l'Art-chitecture.


    Cet ensemble de murs,
    Révêtus de sobres peintures,
    Ornés de belles sculptures,
    Réhaussés de nobles ferrures,


    Couverts de solides toitures...
    Une pensée m'assure
    Que derrière ces vieux murs,
    Tant de souvenirs perdurent...


    Photo : Maisons de Malo (Dunkerque) - FAB


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